C'est un article issu du Moniteur de la Mode de septembre 1910, et j'ai décidé de le partager avec vous. Peut-être cela mettra-t-il le sourire aux lèvres à d'autres que moi!
Les plis d'un même manteau de soie souple gauchement serrés autour du buste (figure de gauche), sont aussi engonçants que s'ils étaient en calicot. Ils ont au contraire la grâce d'une draperie antique lorsqu'on leur laisse assez de liberté pour qu'ils encadrent harmonieusement les épaules (figure de droite).
La façon dont on se tient pare ou dépare la robe qu'on porte et celle qui la porte. Un fichu de mousseline a l'air d'un chiffon ou un caractère statuaire suivant qu'il est posé sur des épaules rentrées (figure de gauche), étriquées ou qu'il moule le galbe d'épaules largement développées (figure de droite).
Effacez les épaules, rentrez la ceinture - pourrait-on dire à la jeune femme figure de gauche comme aux jeunes recrues. - Ne ramenez pas en avant les plis de votre jupe, ne fourrez point ainsi votre ombrelle sous le bras : et votre fraîche robe blanche aura l'allure pimpante et jeune de la figure de droite.
Où l'on voit combien il est essentiel que les dessous d'une robe soient en harmonie avec elle. Sous sa molle toilette de mousseline, la dame figure de gauche a eu la fâcheuse idée de mettre un ample jupon et voilà qu'au lieu de dessiner la fine silhouette de la figure de droite, la robe prend des allures de crinoline.
Bon, j'avoue que même si la façon dont c'est présenté m'a fait sourire, cela reste des conseils très pertinents, que je vais essayer d'adopter de mon mieux ce week-end !
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