mercredi 27 juin 2012

GN Trône de Fer : Lady Bolton


Fin septembre nous participons avec mon copain à un GN dans l'univers du Trône de Fer.
Je pense que pas mal d'entre vous connaissent cet univers, mais au cas où, le Trône de Fer c'est une immense fresque fantasy écrite par G.R.R. Martin, et qui est pour moi l'une des référence dans l'univers de la fantasy. Depuis l'an passé, c'est aussi une série adaptée des bouquins et produite par HBO.

Le GN se déroule plusieurs centaines d'années avant l'histoire bien connue, et nous allons jouer Lord et Lady Bolton.

Les Bolton sont une famille à la réputation assez mauvaise, puisqu'ils se sont révoltés contre leur seigneur par le passé, et aurait même dépecé l'un d'eux avant de s'en faire un manteau... Il se murmure qu'une salle secrète existerait encore dans notre château (joliment nommé Fort Terreur) abritant encore nos trophés = les peaux de nos ennemis.

Du coup, pour ce GN j'ai pour projet de me faire deux tenues, et je dois également faire une partie de la tenue de mon copain, ainsi que 4 bannières (sachant que notre blason est un écorché rouge sur champ rose de sang, je ne vous raconte pas la galère!).

Aujourd'hui, je vais vous présenter ce que je compte faire pour la première tenue, la seconde étant encore plus ou moins en réflexion sur certains points. En fait j'ai décidé que je serais Mormont de naissance, et les Mormont étant les seules femmes guerrières de cet univers, je vais me faire une tenue de guerrière.

La tenue dont il est question aujourd'hui va être également assez complexe, puisque mon personnage doit également être très à l'aise à la cour, et donc je prévois de lui faire une robe à mi-chemin entre les robe des femmes du nord et celles du sud qu'on peut voir dans la série TV.


J'ai déjà acheté mon tissu, un taffetas synthétique marron avec des reflets rosatre/violine et avec des motifs en velours du même ton floqués, et de la fausse fourrure de loup plus vraie que nature venant de chez tissavel.


Je compte partir d'un modèle de robe type à tassel, en le modifiant pour mettre une fermeture à oeillets dans le dos comme on peut en voir dans la série.
Pour patron, j'ai pris un Simplicity, l'historicité n'entrant pas en jeu ici :
Je vais faire le modèle de gauche avec ma fausse fourrure autour des manches, et du bas de la robe. Je vais voir aussi pour me faire une chemisette avec col montant, ou alors à ratacher au reste un peu dans le style de ce qu'à Lady Stark dans la série TV vu que le GN se passe dans les Alpes à plus de 1000 mètres d'altitude, et qu'on joue la nuit aussi, je ne veux pas avoir froid, et je veux pouvoir facilement dissimuler des sous-vêtements strathermiques en dessous.

Et bien sur, pour ne pas avoir froid je vais aussi me faire une cape en laine agrémentée d'une petite surcape en fausse fourrure de loup également, là encore en suivant le modèle de ce qui peut se voir dans la série qui s'est révélée être une véritable source d'inspiration!

Un petit aperçu des tissus :

 Le tissu pour la cape avec de la laine grossière noire/gris
Le tissu de la robe

La suite très bientôt!

Sortie Belle Epoque

La sortie Belle Epoque s'est donc déroulée mi-juin, avec un déjeuner au Grand Colbert pour tenter de recréer l'ambiance de l'époque, puis une balade dans les galeries alentour pour plusieurs séances photo, et enfin, la très attendue visite du Musée Grévin en costumes avec comme guide l'excellente Madame Mime!

J'ai fini comme la dernière fois mon costume au dernier moment, et encore, il n'est même pas vraiment fini puisqu'il manque les décorations de poignets que j'ai décidé d'abandonner à 2h du matin sachant qu'il me restait encore les crochets et pressions à coudre le matin même. Mais le tissu est coupé, et les boutons à recouvrir ont été achetés, donc je vais mettre tout ça de côté pour le moment, et je tâcherais de finir correctement tout ça à la prochaine sortie de cette époque.

Mais place à quelques photos de la tenue :
 Photo : Fenriss
 Photo : Fenriss
Photo : Fenriss
Photo : Llialn

Photo : Seychat


J'ai adoré cette sortie, c'était un vrai bonheur si on exclu la douloureuse première expérience de passer toute une journée et tout un repas avec un corset.
Je ne dirais qu'une chose : vivement la prochaine sortie!

mercredi 13 juin 2012

La bonne et la mauvaise manière de porter une robe

En plein rush pour finir mon costume Belle Epoque pour ce week-end, j'ai quand même pris de temps de feuilleter les magazines d'époque que j'ai reçu aujourd'hui, et j'ai bien rigolé en lisant cet article qui peut paraître cocasse, mais où bizarrement on retrouve pas mal de choses qu'on entend aussi bien de la part de nos mères et grand-mères, que sur les forums traitant du costume historique ou inspiré historique.
C'est un article issu du Moniteur de la Mode de septembre 1910, et j'ai décidé de le partager avec vous. Peut-être cela mettra-t-il le sourire aux lèvres à d'autres que moi!


Les plis d'un même manteau de soie souple gauchement serrés autour du buste (figure de gauche), sont aussi engonçants que s'ils étaient en calicot. Ils ont au contraire la grâce d'une draperie antique lorsqu'on leur laisse assez de liberté pour qu'ils encadrent harmonieusement les épaules (figure de droite).


La façon dont on se tient pare ou dépare la robe qu'on porte et celle qui la porte. Un fichu de mousseline a l'air d'un chiffon ou un caractère statuaire suivant qu'il est posé sur des épaules rentrées (figure de gauche), étriquées ou qu'il moule le galbe d'épaules largement développées (figure de droite).


Effacez les épaules, rentrez la ceinture - pourrait-on dire à la jeune femme figure de gauche comme aux jeunes recrues. - Ne ramenez pas en avant les plis de votre jupe, ne fourrez point ainsi votre ombrelle sous le bras : et votre fraîche robe blanche aura l'allure pimpante et jeune de la figure de droite.


Où l'on voit combien il est essentiel que les dessous d'une robe soient en harmonie avec elle. Sous sa molle toilette de mousseline, la dame figure de gauche a eu la fâcheuse idée de mettre un ample jupon et voilà qu'au lieu de dessiner la fine silhouette de la figure de droite, la robe prend des allures de crinoline.



Bon, j'avoue que même si la façon dont c'est présenté m'a fait sourire, cela reste des conseils très pertinents, que je vais essayer d'adopter de mon mieux ce week-end !

dimanche 10 juin 2012

Corset 1910s

Comme je le racontais précédemment, il est juste impossible pour moi de me tenir droite pendant toute la durée d'une sortie historique. Du coup, même si c'est très consommateur en temps, j'ai décidé de faire un corset 1910 pour aller sous ma robe, et me donner la bonne forme d'époque, mais surtout la bonne posture.

Mais je ne voulais pas mettre une fortune dans ce projet, étant donné que je ne porterais là encore ce corset qu'une à deux fois par an.
En premier lieu, il me fallait donc un patron qui ne me coûte pas une fortune. Car il existe maintenant des patrons multitailles de corset de cette époque, mais à presque 20 euros le patron, sans parler des frais de port, ça fait très vite monter la facture pour ce corset. Avec de grosses appréhensions étant donné mon très faible niveau de couture, je me suis donc décidée à partir pour réaliser le corset proposé par le site Festive Attyre.
Niveau tissu, étant donné que ce type de corset ne requiert qu'une unique couche de coutil, je me suis un peu pris la tête pour faire rentrer toutes les pièces dans mes restes de tissu de mon corps à baleines XVIIIeme.

Je n'ai pas choisi ce patron par hasard. J'avais la chance qu'il fasse en mesure au niveau de la taille (la plus importante pour ce type de corset), exactement ma taille. Même si je savais dès le début que la taille des hanches allait se révéler trop grande, j'ai donc décidé de me lancer sans altération.

Niveau fournitures, j'ai dérogé aux explications dans le sens où j'ai décidé de prendre des baleines plastiques "Synthétic Whalebone" de chez Vena Cava au lieu de baleiner l'ensemble du corset en baleines acier plates (j'ai tout de même laissé les 4 baleines entourant les oeillets en acier). En effet, je vais devoir manger et rester debout très longtemps avec, et je voulais donc qu'il ne soit pas trop contraignant, d'autant plus que je n'ai pas du tout l'habitude de porter des corsets.

Les oeillets viennent d'un reste que j'avais de précédents projets achetés chez Alysse Création. Les agrafes, lacets, buscs, et jarretelles viennent de chez Vena Cava Design.

Pour le biais, c'est également un reste du corps à baleines XVIIIe. Récupérations que je vous disais!

Pour agrandir le patron, je ne suis peut-être pas douée, mais je n'ai pas réussi à l’agrandir à la photocopieuse comme la bloggeuse le suggérait. Je l'ai donc converti en jpg grâce au logiciel gratuit "PDF creator", puis je l'ai donné à mon copain qui l'a agrandi à la taille adéquate via un logiciel de dessin, et me l'a imprimé taille réelle.

Après, il ne restait plus qu'à se lancer!

La construction s'est très bien déroulée, les instructions étant extrêmement détaillées. J'ai fait une toile ce qui m'a permis d'apprendre à poser le busc, l'étape que j'ai trouvé la plus délicate.

Voici le résultat :


Personnellement, j'ai quand même trouvé que c'était un corset assez technique à réaliser pour mon petit niveau, même si ce n'était pas insurmontable.
Mais c'était une très bonne expérience pour apprendre à coudre droit sans suivre des lignes tracées sur le tissu (obligé, puisque pas de doublure, et pas évident de le laver après confection...), et aussi apprendre à poser un busc.

samedi 9 juin 2012

Chapeau Belle Epoque

A une semaine de la sortie, il faut bien avancer, et comme le découpage/recopiage de patrons et tissus est la période que je déteste le plus dans la couture, j'ai décidé hier et aujourd'hui de faire une pause et de finir mon corset (dont je vous parlerais dès que j'aurais pu le mettre sur le dos pour faire des photos) et mon chapeau.

Donc si vous vous rappelez bien, pour mon chapeau je comptais m'inspirer de ce chapeau de la série Downton Abbey :

Entre temps, j'ai également acquis une épreuve du Moniteur de la Mode de juillet 1911 qui m'a confortée dans mon idée :

Eh oui, il n'y en avait pas que pour les plumes à l'époque! En période estivale, les fleurs faisaient elles aussi fureur!

Je suis donc partie d'une base de chapeau chinée dans une brocante, de fleurs en tissus achetées chez Truffaut, d'un peu de tissu de ma jupe, et de gros tulle grossier. 

Comme pour mon chapeau précédent, j'ai utilisé une aiguille spécial cuir, et je n'ai eu aucune difficulté à coudre dans la paille avec.

La première étape a donc été de mesurer le tour de mon chapeau afin de déterminer la longueur de la bande de tissu qu'il me fallait :


J'ai donc coupé une bande de tissu de la longueur mesurée, et de 2 fois la largeur voulu + 3cm pour les marges de couture.

Après avoir surfilé les bords (même si on ne les voit pas, j'ai toujours peur que ça s'effiloche à l'intérieur et que ça attaque les coutures...), j'ai plié en deux et cousu à 1,5cm, ce qui m'a donné une bande de tissu, que j'ai retourné afin que les marges de couture se retrouvent à l'intérieur.


Ensuite il suffit de repasser cette bande, et de la coudre sur le chapeau. C'est un peu galère vu que le chapeau n'a pas des bords droits, mais en rusant un peu, j'ai fini par y arriver!

Ensuite j'ai coupé le tulle et j'ai fait des essais avec, mais comme je n'aimais pas du tout le rendu, j'ai décidé de le laisser tomber. J'ai eu un peu peur que mon chapeau fasse "nu" sans, mais finalement il est déjà pas mal chargé sans, et dans mes exemples d'époque, il n'y en avait pas et c'était très bien comme ça.

Ensuite je suis passée à l'étape de la pose des fleurs. J'ai commencé par les enlever du bouquet, couper les queues, et enlever les feuilles que je ne voulais pas (même si comme on le voit sur les exemples d'époque, ça  se faisait de mettre des feuilles voir de l'herbe).


Au départ, je m'étais mis en tête de coudre les fleurs une par une, ce qui permet de récupérer éventuellement la base de chapeau, ou bien les fleurs, pour d'autres ouvrages. Mais après la première fleur cousu, je me suis vite rendue compte que déjà c'était super galère à coudre, et qu'en plus j'avais beaucoup de mal à les placer exactement où je voulais en les cousant.

J'ai donc opté pour une méthode bien plus rapide, étant donné que les chapeau de paille se trouvent de toute façon assez facilement dans les brocantes, et que les fleurs en tissu, je sais maintenant où en trouver! (et en plus il m'en reste de ce chapeau ci!)


Eh oui, avec le pistolet à colle, ça va vite et bien! Et puis je me dis que comme les fleurs sont pour la plupart collées à la bande de tissu, je pourrais même récupérer le chapeau si un jour j'en ai marre. 

Mais bon, pour le moment, il me plait bien, voici le résultat final :

De face, de dos, et de côté!

Je trouve que ça fait un bon mix en le chapeau de Downton Abbey et ceux du Moniteur de la Mode. En tout cas, porté je trouve qu'il rend plutôt pas mal. Photos après l'évènement!



dimanche 3 juin 2012

The Flying Dress Project

Comme j'en parlais précédemment, le 16 juin à lieu à Paris une sortie sur le thème de la Belle Époque (années 1900 et 1910s) organisée par le Ministère des Modes. Nous irons déjeuner dans un restaurant thématisé sur cette époque, puis nous irons visiter le Musée Grévin. Le tout en costumes bien-sûr!

Cette sortie est donc l'occasion d'une première incursion pour moi dans la création de costumes d'une époque qui me tient particulièrement à coeur. Comme vous l'avez vu précédemment, je collectionne les magazines de mode des années 1910 avec leurs patrons d'époque, et je me suis donc longtemps demandée si j'allais oser, malgré mon niveau de débutante, tenter d'adapter l'un de ces patrons. Pour un premier essai, et le temps m'étant compté étant donné que j'ai fini mon costume XVIIIeme très tardivement, j'ai choisi de ne pas opter pour cette option pour cette fois-ci, et de partir sur un patron du commerce.

Depuis sa sortie au cinéma, je suis une grande fan du film Titanic de James Cameron. J'ai d'ailleurs eu la chance d'assiter à une projection de ce film ainsi que des Fantômes du Titanic en présence de ce réalisateur que j'adore lors d'une soirée inoubliable où il nous a expliqué sa conception du film et sa passion pour cet évènement. Bref, autant dire que ce film a une place toute particulière dans mon coeur, et les costumes sont tous plus beaux les uns que les autres.

En écumant le net à la recherche de patrons du début des années 1910, je suis tombée sur le site http://www.historicalpatternco.net/. Ils proposent une version de la fameuse robe que porte Rose dans la scène où elle vole avec Jack à la proue du navire (d'où le nom de Flying Dress que je lui ai donné).

 J'ai été séduite par ce patron, et par ce tout jeune site qui a l'air d'avoir malheureusement coulé depuis. Et puis surtout, à l'époque de mon achat le patron n'était qu'à 4 dollars et quelques, autrement dit qu'après conversion en euro, c'était donné. Je me suis donc lancée, en espérant que ça ne soit pas du grand n'importe quoi et que ça tombe bien. Verdict dans quelques jours!!!

Mais je ne voulais pas faire une réplique de la robe, qui serait indentifiable au premier coup d'oeil par n'importe quelle personne ayant vu le film. Au contraire, je la voulais plus comme une jolie inspiration. C'est pour ça que j'ai choisi de ne pas la faire en bleu, mais dans des tons mauves.

Niveau chapeau, c'est du côté d'une "toute nouvelle" série dont je suis devenue totalement fan cette année que je suis allée chercher mon inspiration : Downton Abbey. J'ai flashé sur la tenue de Lady Mary Crawley lorsqu'elle visite l'exposition du concours de roses, et j'ai longtemps voulu m'inspirer de sa robe dans cette scène, mais ne trouvant pas le coton rayé que je voulais, j'ai mis cette idée de côté pour le moment, sans toutefois abandonner l'idée de m'inspirer de ce magnifique chapeau :

Pour les chaussures, je porterais les Kelly de chez Souliers Sylvia dont je vous parlais dans le sujet précédent, et en accessoires, je porterais le petit sac en velours que je vous présentais l'autre jour, et peut-être quelques bijoux, ainsi que mes gants en dentelle.

Pour avoir la silhouette comme il faut, et surtout pour éviter de me tenir avachie (ma position naturelle...) toute la journée, ce qui enlèverait tout le travail que j'aurais fait sur la robe, je suis également entrain de finaliser un corset 1910, fait d'après l'excellent tutoriel de Festive Attyre

Pour finir, voici un petit panorama des différents tissus et accessoires avant couture et customisation :

Le haut sera donc en "velours" violet foncé synthétique (eh oui, budget oblige...), le bas en taffetas lilas (synthétique lui aussi), le plastron sera composé d'un napperon ancien chiné sur ebay (oui ça peut paraître bizarre de mettre un napperon sur un vêtement, mais je trouve personnellement que ça rend plutôt pas mal).

Chaussures Belle Epoque

J'ai vu qu'il y avait une certaine demande concernant des infos sur où trouver des chaussures Belle Epoque / Edwardiennes / Titanic, peut importe comment on peut les appeler. J'ai donc décidé de faire ce post à part pour rendre les choses plus claires.

Voici donc les 3 endroits que je connais pour trouver des chaussures stylées Belle Epoque (certaines sont des reproductions de chaussures d'époque, d'autre des adaptations moderne basées sur un modèle d'époque, et d'autres enfin des chaussures "modernes" mais avec un look Belle Epoque.

American Duchess :

American Duchess, comme son nom l'indique, est un site américain d'une passionnée de costume qui a décidé de lancer ses propres lignes de chaussures d'époque. Jusqu'ici elle était plutôt spécialisée dans les chaussures XVIIIeme, mais elle a également sortit des chaussures Belle Epoque absolument irrésistibles : les Astoria.
Et elle vient de sortir également de nouvelles chaussures Belle Epoque : les Gibson :


Ne sont-elles pas complètement craquantes? En plus elles peuvent aussi bien être associées à des tenues 1900 que des tenues 1910, ce qui est bien pratique quand on pratique les sorties historiques où la question des chaussures est toujours une question délicate étant donné le budget qu'elles représentent. Alors quand on peut en plus les porter dans la vie de tous les jours tant elles sont mignonnes, que demander de plus?


Vous pouvez les trouver ici : http://www.american-duchess.com/

Falbalas :

Je n'y suis encore jamais allée, mais je n'en entends que du bien, j'ai donc voulu vous en parler également ici. Il s'agit d'une boutique se trouvant aux puces de Saint-Ouen à Paris, qui vend des reproductions de chaussures d'époque. J'ai eu l'occasion d'en voir aux pieds de l'une de leurs clientes et elles étaient carrément trop trop belle! Bref, un jour peut-être...
En attendant, leur adresse :
140, rue des Rosiers
Puces de Saint-Ouen

Souliers Sylvia :

Si vous cherchez des chaussures lookées Belle Epoque (mais plus années 1910 ici), mais pouvant également passer dans votre quotidien moderne, alors je vous conseille très fortement cette boutique. C'est le choix que j'ai fait, puisque pour le moment je n'ai pas le budget pour m'offrir des chaussures que je ne mettrais que quelques fois par an, et j'ai donc sur les conseils avisés de El Djinnia été faire un tour dans cette boutique. J'ai craqué pour le modèle Kelly, qui ressemble étrangement, comme me l'a fait remarqué El Djinnia, aux chaussures de Sybil Crawley dans sa magnifique robe Poiret de la série TV Downton Abbey.
Je les ai prises en violine, puisque j'adore le violet (pour ceux qui ne l'aurait pas encore compris!) et que la plupart de mes costumes pourront se marier avec ces chaussures.
Voici quelques images de mes précieuses :




Elles sont entièrement en cuir, et vraiment super confortables. Bref, un régal!

Vous pouvez les trouver à cette adresse :
15, rue des Abbesses à Paris


Journée Grand Siècle de Vaux-le-Vicomte 2012

Il y a deux semaines, j'ai donc vécu ma première Journée Grand Siècle, organisée par le Château de Vaux-le-Vicomte (juste à côté de Melun, en Seine-et-Marne, pour celles et ceux qui ne connaitraient pas). C'était aussi ma première vraie sortie historique, si on exclu les nombreuses fêtes médiévales que je fais tous les ans.

Autant dire que j'avais hâte, mais si je ne vous ai pas montré ici ma tenue finie avant l'évènement, c'est parce que je ne l'ai "finie" que le jour même, à une heure du matin.
Autant dire que je n'ai pas beaucoup dormi! Puisqu'il fallait se lever tôt pour se préparer, d'autant que vu l'heure tardive à laquelle je me suis couchée, je n'avais pas eu le courage de faire les papillottes qui me permettraient d'avoir les boucles nécessaires à ma coiffure dite "à l'enfant".
Je voulais être sur place pour midi au plus tard puisqu'un grand buffet était organisé par l'association le Ministère des Modes.

Eh bien autant dire que j'étais loin d'être à l'heure. Je savais que mes cheveux ne tenaient que difficilement les boucles, mais je ne pensais pas à ce point là!!!
Mon copain m'a patiemment bouclé les cheveux avec le fer à frisé pendant plus de deux heures, pour un résultat qui était loin de nos espérances. J'ai songé à renoncer carrément à la journée tellement j'étais découragée, puis je me suis dis que perdu pour perdu, j'allais rassembler toutes ces "boucles" à l'arrache, et que ça ira bien pour cette fois. L'an prochain, je pense que j'opterais pour la perruque!

Toujours est-il qu'après ça il fallait encore enfiler tous les sous-vêtements, et charger le costume dans la voiture, puis direction Vaux-le-Vicomte.






J'ai adoré cette journée, où j'ai retrouvé mes parents et mon petit frère qui ont fait office de photographes personnels, et où j'ai pu passer des moments magiques avec mes amies du Ministère des Modes, à discuter de tout et de rien, mais aussi à faire des jeux d'époque, ce qui nous a bien divertis lors de la seule averse de la journée (alors que le temps prévu était pluie toute la journée!).
Des souvenirs inoubliables, qui font que je compte bien y retourner l'an prochain!

Niveau costume, le bilan de la journée :
-Un ourlet beaucoup trop long, rendant la progression sur les allées et dans l'herbe difficile : à raccourcir obligatoirement pour la prochaine sortie!
-Deux petites épingles à chapeau, ça ne suffit par pour un chapeau aussi lourd : plein de grandes épingles pour l'an prochain!
- Des jupons, plein de jupons, parce que ça manquait cruellement, et que quand il y avait du vent et que je marchais, on voyait mes jambes : hideux! Prévoir donc au minimum un jupon en dessous de la jupe pour l'an prochain, mais cette fois-ci, je n'avais vraiment pas le temps!
Sinon, plutôt contente, j'aime bien l'harmonie de l'ensemble, pour un premier, je pense que ce n'est pas si mal!